Son patrimoine

Ensemble conventuel des Antonins fondé au XIIIe siècle. 

(se reporter au lien : La Commanderie)

Au bout du pont, à l'intersection des routes d'Aillas et de Bazas, se trouve une croix de carrefour datant probablement de la fin du XVII° ou du début du XVIII° siècle composée, sur un socle carré, d'un fût rond surmonté d'une croix greque. Au centre de la croix, sur sa face Sud dans un arrondi, est gravé le monogramme du Christ (IHS). Au-dessus de la barre transversale du H figure le tau des Antonins (T). A la base du monogramme, deux branches de laurier s'entrecroisent.

L’église matrice de Pondaurat est Saint Martin de Monfélix, (ecclesia Sancti Martini in Monte Felice ), située dans l’ancien diocèse de Bazas au croisement de deux axes importants : l’axe Nord/Sud constitué principalement par la voie de Vezelay du Liber Sancti Jacobi, qui traverse la Garonne de La Réole, siège d’un important prieuré bénédictin, dont la charte remonte à 972, et l’axe Est/Ouest, qui était l’ancienne voie romaine qui nous est connue par la table de Peutinger, et l’itinéraire d’Antonin sur la rive gauche de la Garonne. La présence romaine prés de l’église, environ 500 mètres vers l’Ouest, est attesté par des fouilles archéologiques révélant un établissement gallo-romain, la villa de Puybarban. Le cartulaire du prieuré bénédictin de La Réole mentionne à deux reprises Saint Martin de Montfélix en1087, et vers 1100 à propos des seigneurs donnant gage avant leur départ pour la croisade, une partie de la dîme de cette église.

Construit sur les fondations d'un petit manoir du XVe siècle dont il reste la tour, le corps de logis principal date du XVIe siècle. La partie avant a été construite durant la seconde moitié du XIXe siècle.

Resté dans la même famille depuis l'origine, les Pichard, dont l'un des plus illustres représentants fut Nicolas-Pierre de Pichard, Seigneur du Barp, de Saucats et de Lafitte, actuellement Lafitte Rotshild. Né en 1733, il fut arrété et condamné pour s'être opposé à la révolution et avoir fait émigrer sa fille et son gendre en Espagne ... Son épouse, condamnée pour conspiration, et lui, montent sur l'échafaud le 12 Messidor an II (30 juin1794)